À la fin de la période estivale arctique, les médias relaient un retrait historique des glaces. Cette année, il est question d’un plancher de 3,41 millions de km2 (contre 4,17 millions de km2 pour le précédent record en 2007). Dans le même temps, la glace s’étend en Antarctique, avec un maximum de 17,44 millions de km2 — jamais enregistré jusqu’à présent, mais de cela il est peu question dans la presse. En 2009, des chercheurs faisaient état d’une hausse de l’ordre de 10 000 km2 par décade (1).
Cette polarisation arctique fait sens. Elle accompagne un changement de regard et de réalité dont voici quelques nouveaux éléments sur la base des projets de câbles sous-marins dans la région.