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Voyager et frotter notre cervelle contre celle d’autrui

Soyons vigilants ici à l’enkystement, à la rupture Paris-province, et à la fermeture silencieuse du monde en général, partout à la crainte d’aller voir ailleurs et de rencontrer l’autre.

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Recherche iconographique du Roux 1950′-1960′

C’est parti pour la recherche iconographique, films et images de la reconstruction pour élargir le petit sujet « Je vais te raconter » au Roux d’Abriès, au fin fond du Queyras. Le Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme communiquait largement, films et photographies à l’appui, j’espère en trouver des traces.

Quelques bémols toutefois, le village ayant été évacué au printemps 1940, avec toute la haute vallée du Guil et les habitants ne sont pas facilement revenus. Sans compter les morts à la guerre, nombreux sont ceux à avoir fait leur vie à Marseille qu’ils ont rejointe en descendant la vallée de la Durance ou à Grenoble à un saut de puce par les cols depuis Gap. La modernité dans les années 1950, c’était l’usine de Saint-Auban (Alpes de Haute-Provence, 04) et non plus les alpages. Autre bémol, il y a moins de journalistes et d’images que dans les villes, sauf catastrophe comme en 1957.

Où se cache la mémoire ?

Un petit passage à la mairie d’Abriès-Ristolas : toutes les archives sont transférées aux Archives départementales des Hautes-Alpes (05) à Gap et il ne reste dans la commune que d’anciens cadastres.

Le tourisme remonte ici à la fin du XIXe siècle avec un Grand hôtel, des alpinistes anglais, etc. sans interruption jusqu’à ce jour.

Voici quelques clichés de cette « belle époque », bien avant les guerres. Cartes postales du Grand hôtel d’Abriès au début du XXe siècle (Archives départementales 05) et des skieurs au sommet du col des Thures (Collections.Isère). Le col de Thures, c’est une sorte de mur au pied du Bric Froid, ces skieurs-là étaient de vrais sportifs.

Ici dans la commune, l’essentiel des images est probablement dans des boîtes, des coffres de souvenirs, sous cadre derrière les murs des maisons.

Avant et après la reconstruction

Probablement les plus anciennes images d’archives publiques du Roux, et une vue d’ensemble qui permet de comprendre le déplacement du village vers l’aval après la reconstruction.

Photo 1 et 2 : le village du Roux, la première prise depuis la route qui y conduisait et la deuxième depuis le bois de la Brune, archives Collections.Isère.

Photo 1 : carte postale de l’oratoire de la Brune avec le village du Roux en fond (Collections.Isère), tel qu’il était avant les destructions de la guerre et Photo 2 : carte postale d’après la reconstruction issue du fond documentaire Abeil (Archives 05)

Photo 1 : hameau de La Montette entre Le Roux et les cols des Thures et de Saint Martin et Photo 2 : hameau de Valpreveyre, entre Le Roux et les cols Malaure/Urine. Deux clichés issus des archives A. Hourlier, GEP (Collections.Isère) et qui datent aussi d’avant la Seconde guerre mondiale.

Archives animées: villages isolés par les inondations

Dans les archives de l’Inathèque, nulle trace de films sur la reconstruction post guerre.

Les actualités françaises montrent l’isolement de la vallée en 1957 à la suite des inondations destructrices et valorisent l’élan de solidarité, notamment italien, pour nourrir les habitants. On aperçoit sur les dernières images des maisons neuves à Ristolas, issues de la reconstruction. Ristolas avait été bombardé au début de la guerre.

Capture d’écran de la vidéo à consulter sur le site de l’Inathèque.

Images du Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme

Il n’existe pas de film de la reconstruction du Roux mais un lot de photographies remontant à 1954 de bâtisses édifiées à Abriès suivant le même type de plan qu’au Roux.

Ces fonds sont accessibles depuis Terra, sur le site du Ministère de la Transition écologique. Un grand merci pour leur aide précieuse à Christophe Cazeau et Jérôme Couroucé.

Fermes reconstruites dans le quartier de l’Adroit à Abriès en (architectes : Fort et Guillaume), cliché du 1er juillet 1954 par Henri Salesse / Terra.

Suite du programme

Poursuivre les recherches iconographiques, toutes les pistes ne sont pas encore explorées, enregistrer des témoignages, avancer une carte de cette mémoire.

Récapitulatif des sources en cours

Iconothèque des Archives départementales des Hautes- Alpes

Collections.Isère, collections des 11 musées, Département de l’Isère

Inathèque, portail de l’INA dédié aux enseignants et chercheurs

Terra, fonds ancien constitué d’images de la France depuis 1945. MTE

Camberi@, patrimoine de Chambery numérisé (cartes du Dauphiné)

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Carte à trous, une autre vision de l’Europe

À la carte « à trous » qui fait émerger les bons élèves de la gestion COVID-19, s’ajoute depuis le 3 décembre 2020, le « carton rouge ». La presse et les éditorialistes médicaux traitent de stratégies vaccinales. Les responsables politiques se succèdent pour demander aux citoyens de réduire les festivités de fin d’année. Le lot informationnel génère trop de bruits mais sa forme est riche d’informations. Exemple avec la carte « à trous » et son double, le « carton rouge ».

La carte « à trous »

La carte « à trous » renseigne sur une course à l’influence autour de la gestion COVID-19. Ne pas communiquer d’information revient pour un État à figurer en blanc, alors que la légende prévoit du jaune. Blanc, c’est la couleur la plus proche du gris clair affecté aux bons élèves. À l’œil, c’est bien l’Europe du Sud qui se détache et l’Europe du Nord et de l’Est qui s’estompent, en grande partie au bénéfice du manque de données – y compris en Allemagne. L’Allemagne est présente avec deux Länder seulement, Pologne, Roumanie, République tchèque, Slovaquie totalement absentes donc aussi en blanc, instillant l’impression de réussite.

Capture d’écran de la carte du score Z. Source : SSI

Une fois ce sous-titrage effectué, regardons la carte. Nous ne la voyons plus de la même manière. Ce n’est plus une carte à la démarche scientifique imparable qui apparaît. Le savant coefficient qui permet d’évaluer la surmortalité de manière homogène perd de sa prestance puisque finalement de nombreux pays manquent à l’appel. On est parfaitement en droit de se demander pourquoi les informations ne sont pas disponibles ? Système inefficient incapable de les fournir ? Volonté de les dissimuler ? Désintérêt total pour l’étude ? Dessein mystérieux visant un objectif précis mais ne soyons pas complotiste.

Il s’agit de la carte du score Z par pays pour la semaine 47 (17 novembre). Le score Z permet de lisser les données et comparer les modèles de mortalité entre des populations ou des périodes différentes.

Un clic sur le défilement et hop, la bonne politique de santé apparaît

Il suffit de cliquer sur « Play » pour voir défiler les courbes de surmortalité depuis 2015. La portée politique de ce petit « jeu » est loin d’être négligeable : en comparant les États sous l’angle de la surmortalité dans le temps, on peut s’interroger sur la légitimité des politiques de santé conduites, au regard d’apparents « mauvais » élèves qui ont semble t-il une tendance à reproduire de manière chronique leurs erreurs. Il pointe non pas l’aléa mais sa gestion par le politique, sur le temps long. Les pics précédents pouvaient-ils annoncer ceux de 2020 ? Qui a pu gérer ses grippes saisonnières qui se détachent clairement ?

On constate la régularité des épisodes de « surmortalité » dans la plupart des États depuis 2015, généralement limités au seuil « modéré » jusqu’à 2020. Cette année deux nouvelles classes sont massivement utilisées, « excès très important » et « excès extrêmement important » – compris comme excès de mortalité. Un regard sur l’ensemble des profils en graphe met en évidence des anomalies périodiques, avec des surmortalités en début d’année, par exemple en France, au Portugal, en Espagne. À ce jour, l’Autriche a connu son pic le plus important l’hiver 2017.

Score Z de la France (77% de la population) et de deux Länders allemands depuis 2015. Capture d’écran du SSI le 9 décembre 2020. La normale se situe entre les tirets rouges.

Cela dit, comment comparer la France dans sa diversité avec deux Länders allemands.

Quel acteur a produit cette donnée ? Dirigé par l’Autorité danoise de contrôle des maladies infectieuses (Statens Serum Institute, SSI) danois, le Baromètre de la surmortalité européenne déclare avoir pour ambition de couvrir 26 pays européens, près de 295 millions d’habitants au 1er janvier 2020 à raison de 100 % des habitants par pays – sauf pour la France 77 %, l’Italie 14 % et l’Espagne 93 %. L’objectif déclaré est d’harmoniser les données issues des différents États.

Qui fait la course en tête ?

Le Danemark ? En tout cas, les données de surmortalité européenne sont produites par le même Statens Serum Institute qui a préconisé l’éradication des visons d’élevage dans le pays – passage à l’acte le 4 novembre. La décision a valu à la ministre de l’Agriculture de démissionner face à la colère des Danois. Mais la décision a fait tache d’huile en France par exemple, où fin novembre 1 000 visons d’élevage ont été abattus.

Score Z du Danemark depuis 2015. Capture d’écran du SSI le 9 décembre 2020. La normale se situe entre les tirets rouges.

Ou bien la Suède ? Libertés préservées, pas de confinement et une surmortalité que d’aucuns envient encore pour ce pays qui accueille le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) sur son sol.

Score Z de la Suède depuis 2015. Capture d’écran du SSI le 9 décembre 2020. La normale se situe entre les tirets rouges.

Ou encore l’Allemagne dont toutes les données ne sont pas présentées ?

Quel que soit le pays, un invariant : les 0-14 ans meurent moins en 2020 que les années précédentes. La classe suivante, 15-45 ans est trop ample, elle couvre deux générations. Globalement, la jeunesse européenne reporte sa mort à plus tard et cela ne se voit pas dans une classe aussi mal fichue que 15-45 ans.

« Notre canapé était notre ligne de front, la patience notre arme »

Reprenant les codes héroïsants, sortant les violons et donnant la parole à d’anciens combattants vainqueurs d’une grande guerre, le Gouvernement fédéral allemand fabrique des héros très spéciaux. Premier ou second degré ? Premier degré pour la cible des anciens qui trouveront que les jeunes à la maison forment les rangs des héros qui les protègent. Second degré revendiqué – justifié par la pointe trop « old school » et la musique un point trop forte – pour s’adresser à une jeunesse par l’humour. Et mon tout devient viral, transmis via les comptes Twitter du réseau diplomatique allemand, #BesondereHelden, des héros très spéciaux.

https://twitter.com/AllemagneDiplo/status/1328728100021047296
Capture du fil Twitter de l’Ambassade d’Allemagne à Paris le 17 novembre 2020

Contexte de cette campagne :

  • le Docteur Andrea Ammon, ancienne directrice du Département d’épidémiologie des maladies infectieuses à l’Institut Robert Koch dirige depuis 2017 le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ;
  • l’Allemand BioNTech est dans la course au vaccin aux côtés de l’Américain Pfizer ;
  • l’État fédéral a jusqu’ici maîtrisé la mortalité sans modifier le fonctionnement des institutions et fait pression sur les pays voisins et la Commission pour que l’ensemble des stations de ski soient fermées à Noël.
  • En ligne de mire, le plan de relance présenté au Bundestag début 2021.

Le carton rouge du 3 décembre

Carte du 3 décembre 2020. Source : Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC)

Depuis fin octobre, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) met en ligne des données et une carte en soutien à la recommandation du Conseil relative à une approche coordonnée de la restriction à la libre circulation en réaction à la pandémie de COVID-19 adoptée le 19 octobre (sic !). L’indicateur n’est pas la surmortalité mais le taux de positivité aux tests, avec l’obligation d’une masse critique de tests fixée à plus de 300 pour 100 000 personnes. Pour qu’un pays puisse rester ou revenir dans le spectre des destinations touristiques, il doit tester largement. La stratégie polonaise de passer sous les radars est donc recalée clairement : le gris est visuellement éloigné de la couleur des gagnants, le vert. Et inutile de viser les îles invisibles, elles sont listées en légende. L’invitation à rester à la maison est d’autant plus forte que la sémiologie fait écho aux cartes des zones formellement déconseillées par exemple comme au Sahel où le voyageur risque sa vie :

Carte enregistrée le 9 décembre 2020. Source : Ambassade de France au Mali

Aucune interdiction formelle ne s’était profilée pour fermer les stations de ski à l’échelle européenne. Pour tarir les flux, tout passe par l’influence à partir du « nombre » de tests positifs, et non du « nombre » de morts.

Alors voilà en cette veille de Noël, le Danemark a capté l’harmonisation des indicateurs de surmortalité européens et peut organiser la visibilité des bons élèves. Le Royaume Uni – bien que sorti de l’UE – agrège au sein d’ELIXIR les données sur le COVID-19 aux portes de Cambridge. La Suède tient son modèle sous les yeux de l’ECDC dirigé par une Allemande. L’Allemagne affûte ses cartes de l’influence, retenant les données de surmortalité tout en poussant celles des tests et imposant ses héros sur un tapis d’humour.

Tout va bien au sein de l’Union.

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Sans adresse, le parcours du combattant numérique

Mi-octobre 2020 déjà, les tambours du confinement se faisaient entendre. Profitant de quelques jours de congés, je revenais dans mon port d’attache, à Mallemort en Provence, 6 019 habitants. Le temps de se retourner et le couvre-feu tombait sur la métropole : ici aussi, à 70 km, de Marseille les petits restos fermaient. Respectant scrupuleusement les consignes, le voisin nous donnait les dernières nouvelles depuis le petit chemin privé qui dessert six maisons. Un chemin que les élèves des alentours empruntent pour aller prendre le bus, mais que la cité répugne à gérer et qui reste dans le noir l’hiver dès 17h30. Oui, tout fermait ici aussi, et tout restait ouvert de l’autre côté de la Durance, à Mérindol. La fibre arrivait à 10 mètres de nous, dans la rue de la Tuilerie. Mais le voisin ne parvenait pas à faire programmer son raccordement. De commerciaux en commerciaux, il se promenait, personne ne pouvait rien pour lui.

Je me suis bien souvenue de mes messages et courriers restés lettres mortes pour demander en aveugle aussi bien à la société privée qui gère notre courrier et les Pages blanches qu’à la commune, le retour de mon adresse dans les systèmes informatiques. Je ne lui en ai pas parlé, mon voisin était suffisamment « dégouté de la vie » entre le COVID-19 et son affaire de fibre impossible. Pour ma part, j’avais en effet découvert incidemment en programmant le GPS au retour de Metz il y a deux ans que je n’arrivais plus chez moi avec mon adresse. Le problème concernait mon numéro, pas celui des voisins. Incompréhensible pour une adresse qui existe dans le paysage et sur les plaques depuis des décennies, le long d’une voie romaine plus que millénaire, dans un hameau né autour du relais de poste sur la route royale – hameau qui lui aussi a perdu son nom sur les cartes (mais cela est une autre histoire… teasing…).

Sans adresse, le parcours du combattant numérique : c’est l’histoire d’un voyage qui n’en finit pas, éloigne nos vies du monde des échanges et nous fait errer dans des « systèmes » en perdition. Je connais la sortie désormais (la commune peut créer gratuitement une Base Adresse Locale1). Je connais les responsables de la solution (la commune donc et des prestataires supposés mettre à jour les adresses depuis des années). Et mon expérience personnelle vient de se trouver renforcée à l’écoute mercredi soir de la conférence de la Chaire Gouvernance et souveraineté de Sciences po : La COVID-19, accélératrice et amplificatrice des fractures numériques2. Merci à Jean-François Lucas de m’avoir donné l’envie de secouer les mots, voire plus. Oui aux médiations et oui aux médiations au plus près des citoyens, grâce à la régularisation de leurs adresses dans les mondes numériques !

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Coronavirus , le jour des premiers espoirs

Coronavirus : diagnostiquons et traitons ! Premiers résultats pour la chloroquine. Vidéo du Pr Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée diffusée le 16 mars 2020 et mettant en évidence les apports des premiers essais réalisés par son centre sur des patients atteints du Coronavirus.

Ressources : IHU Méditerranée

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Le Saint-Gothard et l’axe Londres-Paris-Rome

La Belle Epoque (1880-1914), quarante années de paix en Europe, de progrès scientifique, technique, de créativité artistique, rétrospectivement[1] un âge d’or incarné dans les bienfaits de la fée électricité et des chevaux de fer. Dans le paysage, les tramways longent les nouveaux grands boulevards et les façades des grands magasins. Des stations thermales fleurissent le long de voies ferrées transcontinentales, jusqu’à des panoramas d’exception que les poètes et les peintres s’empressent d’immortaliser. Les compagnies de chemin de fer financent l’hôtellerie, les excursionnistes rivalisent de prouesses pour conquérir les sommets et planter les drapeaux de leur pays. L’influence entre les Empires fait rage, la maîtrise des flux ferroviaires sous les Alpes signera le recul des empires maritimes et la mainmise des empires centraux.

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De Metz à Pau, premières impressions

Je n’étais jamais venue à Pau. Il y a tout juste quatre ans, je n’avais jamais non plus foulé le sol lorrain avant de poser les valises à Metz. Dans les deux cas, déménagement en quelques semaines, accélération du temps pour soudain boucler tous les dossiers, coupure rapide de toutes les habitudes, perte de tous les visages connus. À l’arrivée tout est nouveau, on se tait, on écoute, on observe, on apprend. On se sent très seul aussi, même si on l’a choisi et qu’on en sortira plus riche d’expérience. Il faudra tout reconstruire.

Avant que l’habitude s’installe, voici un recueil d’impressions subjectives, les premiers traits sur la page blanche qui resteront indélébiles. Ni analyse ni roman.

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Europe, la chevauchée statistique très politique

L’UE28, bientôt 27 ou bientôt plus de 30 ? « Eurostat regional yearbook 2018 », publication annuelle et outil en ligne, ne distingue pas qui fait partie ou non de l’UE28. Petit éclairage des curiosités avec – au hasard – une visualisation de ceux qui se sont enrichis ou appauvris depuis 2007.

Carte evolution PIB UE28
Statistical Atlas. Eurostat regional yearbook 2018. Aucune modification apportée à l’infographie qui ne distingue pas membres, candidats et non candidats.
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L’Europe spatiale, c’est aussi dans une IA de Van Gogh

Des images satellites aux peintures et aux stories, il n’y a qu’un pas. Objectif : renforcement des programmes spatiaux européens et à l’échelle locale, renforcement des équipes de chercheurs et des écosystèmes de start-ups. Ce matin de fin de COP24, on découvre sur les réseaux une belle fusée de représentations à plusieurs étages.

Image satellite retouchée par le logiciel allemand Deepart.io. Les satellites européens d’observation Sentinel fournissent tous les 5 jours des images d’une résolution de10 à 60 m selon les bandes spectrales allant du visible au moyen infrarouge.