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A la mémoire de nos chers fils bienaimés

Ce thread a été publié sur Twitter le 9 mai, sans aucun rapport avec l’actualité internationale. « Chez papa et maman à Volx. Réveil musical. Rigole du canal de Manosque qui chante d’avril à l’automne et irrigue les champs. Bonne journée »

« C’est le bout d’une terre qui s’appelait « la Dame » (contraction de domaine). Elle appartenait à Jean Bouffier de Reillanne, le frère d’une de mes arrières grands-mères, Madeleine. »

« Jean Bouffier, mon arrière grand-oncle, tenait une boucherie à Reillanne. À l’arrière, il y avait la ferme. Aujourd’hui, c’est un magasin d’antiquités. #Reillanne »

« La plaque est émouvante, toute une famille coupée net. Son fils ainé Jean à 22 ans, mort pour la France le 5 mai 1917, Émile mort pour la France à 21 ans le 19 septembre 1918 et Raoul (ce n’est pas écrit mais il est mort de maladie) à 32 ans en 1935. »

À la mémoire de nos chers fils bienaimés. Regrets éternels.

« Mais qu’est ce qu’il était beau et jeune ce petit cousin Émile Bouffier. Quand on sait qu’à cette date, la guerre était pliée. Quelle dignité. Ces gens ne se sont pas plaint, ont légué leur belle terre à leurs petits neveux. #Respect. »

« Mathilde (1968-1948), Jean (1865-1951) et leurs trois enfants Jean, Raoul et Émile Bouffier. Image de la guerre dans son abomination, soleil de #Provence et quiétude du paysage de #Reillanne révélateurs du gâchis de talents et de territoires #Mission1418 »

Sophie Clairet

Image du haut : borne de Tavernoure, sur la plus ancienne route construite en France, en allant revoir Reillanne.

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