Carte routière dressée au Bureau topographique du 14e Corps d'armée en 1890. Bibliothèques municipales de Chambéry. Apport : visualisation des hameaux cités dans le texte et de la frontière.
C’est parti pour la recherche iconographique, films et images de la reconstruction pour élargir le petit sujet « Je vais te raconter » au Roux d’Abriès, au fin fond du Queyras. Le Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme communiquait largement, films et photographies à l’appui, j’espère en trouver des traces.
Je t’avais demandé si tu pouvais emmener ton petit-fils sur les traces d’une sortie que organisais pour tes élèves du collège de la Rose le Clos de Marseille. Dans les années 1970-1980, avec tes collègues, tu embarquais les classes de 6e en train sur les traces des Romains.
C’est parti pour un bien bel échange.
Voici les images tournées le 14 avril 2016 à Arles. Montage d’époque, en famille pour s’amuser.
Illustration diffusée par Mathieu Persan sur les réseaux sociaux afin de soutenir le mouvement des personnels hospitaliers #Restecheztoi. Affiches en téléchargement : https://we.tl/t-it9h8XgEqv
Instruction sur le Choléra publiée par l'Académie des Sciences. BNF, collection numérique : Collection De Vinck (histoire de France, 1770-1871). Domaine public. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41521708t
Cette nouvelle de Thomas Mann dépeint l’avancée de l’épidémie du choléra asiatique à Venise en 1911. Une épidémie qui ne dit pas son nom, dans un haut-lieu du tourisme où converge la belle société. Cachée par les autorités qui redoutent une mauvaise presse et le départ des touristes, la maladie progresse en creux, entre silence des gens informés et tarissement du flot d’étrangers. Aujourd’hui, 23 février 2020, une ambiance grise et froide remplace les couleurs du carnaval. Les autorités italiennes interrompent brutalement la fête pour cause de Covid-19, virus asiatique de l’année. L’occasion de se replonger dans La mort à Venise de Thomas Mann dont voici un extrait ainsi que la bande annonce du film de Visconti avec une musique de Gustav Mahler (merci Caroline et François pour la mise à jour du 26/02) :
Une doctorante qui commençait une recherche de géographie sur les images de paysages à l’écran a demandé ma thèse en 2017, dans un commentaire sur GeoSophie. J’ai assemblé quelques fichiers permettant une recherche par mots clés, tout en m’excusant de ne pas avoir de possibilité de transmettre les figures. Pas de trace « numérique ».
Henri Dou, Philippe Clerc et Alain Juillet publient L’Intelligence économique du futur[1]en deux tomes, le premier dédié à Une nouvelle approche stratégique et opérationnelle, le second Une nouvelle approche de la fonction information. Les trois regards sont complémentaires, Henri Dou apportant son expertise à l’interface du monde universitaire – création du CRRM (Centre de Recherches Rétrospectives de Marseille) et du premier DEA de veille technologique -, Philippe Clerc celle de l’infatigable arpenteur depuis le monde francophone jusqu’aux Chambres de commerce, Alain Juillet l’approche sensible des dessous des cartes. Et encore ces quelques mots ne sauraient réduire plus de 100 ans d’expérience d’intelligence économique cumulés. Trois regards, deux tomes, et au final un objet du futur… Explications
Il y a dix ans, des images satellites d’une telle qualité étaient réservées aux militaires. Aujourd’hui, les clichés des satellites Pléiades (1) passent les portes des cours de géographie pour apporter les indices visibles depuis l’espace des mutations de nos sociétés. Une véritable révolution technologique que de rendre accessible la très haute définition : en 70 cm de résolution, un cliché de 20 km sur 20 km pèse 16 gigaoctets. Jusqu’à présent les contraintes techniques étaient restées maîtresses du jeu.
Soucieux d’ouverture des données, les géographes Laurent Carroué et Vincent Doumerc ont trouvé l’astuce. Ils viennent de présenter au FIG de Saint-Dié la naissance de GeoImage, le portail de cette initiative commune du CNES et de l’Éducation nationale. Objectif : communiquer des photos satellites retravaillées, et une sélection de zooms, accompagnées de fiches descriptives destinées aux cours de géographie et à la préparation des concours. Mais cela ne fait de mal à personne de voyager intelligemment.
Voici trois aperçus à des échelles différentes pour saisir les très nombreuses richesses de ce portail amené à s’enrichir chaque jour sur la base de contributions volontaires des géographes. Pas besoin de login, la compréhension des images est à vous…
Une perle de Polynésie française, Bora Bora, pour tous les yeux
Zoom sur la vieille ville politique et administrative d’Oulan-Bator, capitale de la Mongolie présenté dans la fiche « Oulan-Bator : mutations économiques et urbaines et sédentarisation des éleveurs nomades des steppes ». Ce cliché permet notamment de comprendre l’organisation du pouvoir et des influences pendant la guerre froide (ambassade d’URSS puis de Russie en limite gauche de la carte le long de l’avenue de la Paix, entourée de vastes espaces verts tout à côté du palais présidentiel), et depuis (ambassade de Chine, le point brillant tout près du campus universitaire).
Ouvrir ce site et s’intéresser à ces images décodées, c’est participer à une nouvelle communauté en cours de constitution. Des ponts sont déjà lancés à travers le monde, par le biais des lycées français notamment. C’est aussi s’intéresser à un volet important de la politique étrangère de la France, puissance spatiale. Selon les informations diffusées par le CNES (2) en avril 2018, « Avec 37 € par an et par habitant, le budget que la France consacre aux activités spatiales civiles est le 2e au monde, après celui des États-Unis, mais avant ceux de la Chine, de la Russie ou du Japon. » Il compose l’un des deux premiers piliers de l’Agence spatiale européenne, et l’un des principaux contributeurs au projet COPERNICUS qui veille sur notre environnement.
Principaux pays contributeurs au budget de l’ESA en 2018 (3) :
France (24,2 %)
Allemagne (23,1 %)
Italie (11,8 %)
Royaume-Uni (8,4 %)
Belgique (5,1 %)
Espagne (5,2 %)
Suisse (3,8 %)
Pays-Bas (2,3 %)
« Nous sommes allés sur la Lune il y a plus de trente ans et nous ne réussissons pas à aller sur Mars ; mais au temps du débarquement sur la Lune, une personne de soixante-dix ans touchait à la fin de sa vie alors qu’aujourd’hui (infarctus et cancer mis à part), elle a des espérances non déraisonnables d’arriver jusqu’à quatre-vingt-dix-ans. En somme, le grand progrès (si nous voulons parler de progrès) a eu lieu dans le domaine de la vie plutôt que dans celui des ordinateurs. Les ordinateurs étaient déjà annoncés par la machine à calculer de Pascal, qui est mort à trente-neuf ans et c’était déjà un bel âge. Par ailleurs, Alexandre le Grand et Catulle sont morts à trente-trois ans, Mozart à trente-six, Chopin à trente-neuf, Spinoza à quarante-cinq, saint Thomas à quarante-neuf, Shakespeare et Fichte à cinquante-deux, Descartes à cinquante-quatre, Hegel, très âgé à soixante et un ans.