La course à la prévision et à l’anticipation sur des événements concerne tous les acteurs du jeu international, des Nations Unies aux firmes implantées à l’international en passant par les médias et les chercheurs. Savoir avant les autres rapporte gros, en contrats, en vies humaines, en renommée. Rien de nouveau, aux oracles, Nostradamus et psychohistoriens (1), il faut désormais ajouter les « big-dateurs ». Parce qu’elle est née en Europe et a reçu le soutien de la DG Recherche de la Commission européenne, qu’elle figure aujourd’hui comme l’une des – sinon LA – bases de données de référence en matière de conflits en Afrique, l’Armed Conflict Location & Event Dataset (ACLED) mérite un petit détour.
Chaque année, l’Institut pour la recherche sur les conflits internationaux (HIIK) publie le baromètre des conflits qui permet de suivre l’évolution des conflits politiques dans le monde sur une base méthodologique cohérente depuis 1945. Accessible en ligne, le Conflictbarometer est un outil unique : chaque conflit est expliqué sous forme de fiche normalisée d’une demi-page environ comprenant des indicateurs et un court texte factuel (acteurs, actions, objets, intensité). L’ensemble est cartographié à l’échelle nationale et infra-nationale, la méthodologie est détaillée.
Disposer d’une documentation universelle constitue le point de départ de toute résolution de conflit. Les chercheurs, qui sont tous des bénévoles, ont pour motivation de partager la connaissance sur les conflits violents et non-violents. L’institut examine tous les conflits politiques – quel que soit leur poids médiatique.
Ayant des idées innovantes mais pas suffisamment de moyens financiers pour les réaliser, l’HIIK a lancé une vaste campagne pour collecter des dons. Cette campagne se déroule jusqu’au 31 décembre 2013 et vise une somme de 32 000 euros. Ce montant est évalué notamment sur la base d’une offre proposée par une société informatique.
Les innovations visent à
– Simplifier le processus de rédaction de la publication ;
– Faciliter le travail des chercheurs ;
– Améliorer la qualité de la publication ;
– Présenter des résultats avec des cartes interactives sur le site Internet ;
– Publier le baromètre des conflits quelques semaines plus tôt.
Si vous pensez que ce projet porté par de jeunes chercheurs est une initiative qui mérite d’être aidée, n’hésitez pas à la soutenir. Chaque don contribue à faire de la campagne un succès et à réaliser des innovations, au moins partiellement.
Vous trouvez plus d’informations sur le site internet www.hiik.de (allemand) www.hiik.de/en (anglais).
Vous pouvez également adresser votre don sur le site Internet par Paypal.
Indiquez le mot « don » dans la référence.
En outre, si vous souhaitez recevoir une confirmation de votre don, indiquez soit votre email soit votre adresse pour que l’HIIK puisse vous envoyer la confirmation. En signe de remerciement, l’HIIK indiquera votre nom dans le Conflictbarometer 2013 et sur le site Internet si vous précisez « oui » dans la rubrique référence (sans indiquer le montant des dons). La protection de vos données personnelles est importante. L’HIIK utilise ces données dans le respect des règles de confidentialité.
Si vous avez des questions ou des remarques n’hésitez pas à adresser un e-mail à fundraising@hiik.de. Les personnes responsables de la collecte des dons sont Simon Ullrich (membre du comité directeur, chef du groupe « Conflits au Moyen-Orient et au Maghreb ») et Laura Schelenz (chef du groupe « Conflits en Amérique).
Texte de Simon Ullrich et Laura Schelenz, mis en ligne par Sophie Clairet
Image du haut : Logo de la campagne d’appel aux dons de l’HIIK. (Droits HIIK)