Étiquette : Ressources naturelles
© Agence européenne pour l’environnement, 2017
Diffusée par le Parlement européen en septembre 2018, cette infographie utilise les données du rapport Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2016. An indicator-based report
Également incluse dans ce rapport, l’infographie du haut de page Projected impacts of climate change on electricity production from different sources in four European regions, met en évidence les impacts sur la production d’électricité.
En route vers les pierres écrites, le long du sentier de l’Eypiol au-dessus de Valpreveyre[1] où les vacanciers et le camp de scouts se réveillent doucement. La petite pluie de la veille a lessivé les feuilles et rincé les myrtilles. Le sous-bois sent bon le mélèze. Les torrents et les oiseaux rythment le pas.
« À la hauteur de l’essentiel » : le Queyras mérite son slogan.
Sophie Clairet
Image du haut : Sous-bois du mélézin de Valpreveyre (Queyras, 05). Cliché Sophie Clairet, août 2018.
[1] Commune d’Abriès : http://www.mairie-abries.com/
Par ces fortes chaleurs, il est tentant de piquer une tête dans la rivière sans attendre le Big-Jump du 9 juillet ou la grande transhumance vers la mer. Pour choisir son point d’eau, voici une présentation simplifiée de quelques outils très complets.
sebolavy, de la poule à l’œuf
Drôle de clin d’œil… 50 ans plus tard il n’est plus question de « vent dans tes cheveux blonds, le soleil à l’horizon… » (C’est beau la vie, Jean Ferrat, 1963) mais de « survivants, ils ont des larmes au fond des dents » (Sebolavy, mickey3d, 2016).
Reprenant pour le simplifier un titre dont la naïveté prête à sourire parfois chez les plus jeunes, mickey3d vient de mettre en ligne un clip calant sur sa musique des images de la nature dénaturée fournies par Animal Equality.
Pauvres poussins dans les images, pauvres humains dans les paroles.
N’ayons plus peur de l’essentiel
N’oublions pas d’être infidèles
A ceux qui nous montrent le ciel
Pour voler nos âmes
Pour aller plus loin :
https://www.franceinter.fr/musique/sebolavy-le-clip-choc-de-mickey-3d
Bain de forêt au bord du Loing
Ce qu’est un bain de forêt au Japon
Le terme de Shinrin-yoku (bain de forêt) fut inventé par le ministère nippon de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche en 1982. Une étude académique japonaise démontre les bienfaits de la Nature, plus précisément les effets physiologiques de la forêt ont leurs chiffres et leurs graphiques.
Le pays du soleil Levant accrédite plus de 40 forêts pour leur valeur anti-stress.
D’un océan à l’autre, la pratique du Shinrin-yoku et l’intérêt pour une valeur thérapeutique de la Nature gagnent les États-Unis. L’État de New-York documente d’ailleurs une corrélation entre disparition des frênes suite à une attaque de parasites et hausse des décès suite à des affections pulmonaires.
Opportunité de ce hors-sujet
Un petit clin d’œil à la « forêt japonaise » mise à l’honneur dans le film The Sea of Trees présenté au Festival de Cannes ces jours-ci. Le film est tourné au pied du Mont Fuji à Aokigahara, forêt tristement célèbre pour les dizaines de suicidés par an que la Police y retrouve.
Pour aller plus loin
- 3- L’étude scientifique japonaise citée dans de nombreux médias : The physiological effects of Shinrin-yoku (taking in the forest atmosphere or forest bathing): evidence from field experiments in 24 forests across Japan
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2793346/ - 2- Un prolongement aux États-Unis : New-York State Department of Conservation
http://www.dec.ny.gov/lands/90720.html - 1- Penser à aller se balader en forêt pour de vrai, sans attendre des statistiques et des études académiques.
Sophie Clairet
Image du haut : Un samourai espagnol pionnier du Shinrin-yoku en Europe (image Wikipedia)
Vous pouvez suivre en direct à cette adresse de 9 h 30 à 11 h 30 le lancement officiel de l’atlas publié par le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (OCDE) ce vendredi 19 décembre 2014.
La présentation officielle
« Le Sahara-Sahel traverse des épisodes récurrents d’instabilité, cependant les crises libyenne et malienne récentes intensifient le degré de violence. Elles restructurent les dynamiques géopolitiques et géographiques. Transfrontalières voire régionales, ces crises contemporaines nécessitent de nouvelles réponses institutionnelles. Comment les pays partageant cet espace – Algérie, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Tchad et Tunisie – peuvent-ils, ensemble et en relation avec des États tels que le Nigéria, le stabiliser et le développer ?
Depuis toujours, le Sahara joue un rôle d’intermédiaire entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Avant l’époque romaine, des routes le traversaient déjà, à l’origine militaires. Les échanges commerciaux et humains sont intenses et fondés sur des réseaux sociaux auxquels se greffent désormais les trafics. La compréhension de leur structuration, de la mobilité géographique et organisationnelle des groupes criminels et des circulations migratoires représente un défi stratégique. Cet ouvrage espère relever ce défi et nourrir les stratégies pour le Sahel de l’Union européenne, des Nations Unies, de l’Union africaine ou encore de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) en vue d’une paix durable. »
Plus d’informations
Site du CSAO (OCDE) : http://www.oecd.org/fr/csao/publications/un-atlas-du-sahara-sahel-9789264222335-fr.htm
La Bolivie dans l’air du temps
A l’origine de cette présentation, le visionnage d’un clip britannique surprenant tourné en Bolivie, un gros succès outre-Manche depuis mi-2013. Quelques recherches plus tard, il apparaît que l’État plurinational de Bolivie, peuplé de 10,4 millions d’habitants, niché dans la cordillère des Andes suscite des représentations qui dépassent largement son (très bon) chocolat, son Président haut en couleurs et son commerce équitable. Un kaléidoscope prend forme autour de petites images minières, dans un contexte de demande d’accès au Pacifique (1).
Voici les documents présentés à l’Institut de géographie alpine dans le cadre du Ve Festival de géopolitique et de géoéconomie de Grenoble, en conférence « L’Islande en résistance ». Le titre fut choisi par les organisateurs, je l’ai accepté et j’ai adapté mon approche en conséquence. Au lieu de présenter les atouts et stratégies islandaises à travers des données de base, le sujet devait intégrer cette notion de « résistance » : j’ai donc rencontré des diplomates islandais en France et intégré des représentations extérieures – notamment FMI, médias et groupes politiques français.