Soyons vigilants ici à l’enkystement, à la rupture Paris-province, et à la fermeture silencieuse du monde en général, partout à la crainte d’aller voir ailleurs et de rencontrer l’autre.
Soyons vigilants ici à l’enkystement, à la rupture Paris-province, et à la fermeture silencieuse du monde en général, partout à la crainte d’aller voir ailleurs et de rencontrer l’autre.
C’est parti pour la recherche iconographique, films et images de la reconstruction pour élargir le petit sujet « Je vais te raconter » au Roux d’Abriès, au fin fond du Queyras. Le Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme communiquait largement, films et photographies à l’appui, j’espère en trouver des traces.
À la carte « à trous » qui fait émerger les bons élèves de la gestion COVID-19, s’ajoute depuis le 3 décembre 2020, le « carton rouge ». La presse et les éditorialistes médicaux traitent de stratégies vaccinales. Les responsables politiques se succèdent pour demander aux citoyens de réduire les festivités de fin d’année. Le lot informationnel génère trop de bruits mais sa forme est riche d’informations. Exemple avec la carte « à trous » et son double, le « carton rouge ».
Mi-octobre 2020 déjà, les tambours du confinement se faisaient entendre. Profitant de quelques jours de congés, je revenais dans mon port d’attache, à Mallemort en Provence, 6 019 habitants. Le temps de se retourner et le couvre-feu tombait sur la métropole : ici aussi, à 70 km, de Marseille les petits restos fermaient. Respectant scrupuleusement les consignes, le voisin nous donnait les dernières nouvelles depuis le petit chemin privé qui dessert six maisons. Un chemin que les élèves des alentours empruntent pour aller prendre le bus, mais que la cité répugne à gérer et qui reste dans le noir l’hiver dès 17h30. Oui, tout fermait ici aussi, et tout restait ouvert de l’autre côté de la Durance, à Mérindol. La fibre arrivait à 10 mètres de nous, dans la rue de la Tuilerie. Mais le voisin ne parvenait pas à faire programmer son raccordement. De commerciaux en commerciaux, il se promenait, personne ne pouvait rien pour lui.
Je me suis bien souvenue de mes messages et courriers restés lettres mortes pour demander en aveugle aussi bien à la société privée qui gère notre courrier et les Pages blanches qu’à la commune, le retour de mon adresse dans les systèmes informatiques. Je ne lui en ai pas parlé, mon voisin était suffisamment « dégouté de la vie » entre le COVID-19 et son affaire de fibre impossible. Pour ma part, j’avais en effet découvert incidemment en programmant le GPS au retour de Metz il y a deux ans que je n’arrivais plus chez moi avec mon adresse. Le problème concernait mon numéro, pas celui des voisins. Incompréhensible pour une adresse qui existe dans le paysage et sur les plaques depuis des décennies, le long d’une voie romaine plus que millénaire, dans un hameau né autour du relais de poste sur la route royale – hameau qui lui aussi a perdu son nom sur les cartes (mais cela est une autre histoire… teasing…).
Sans adresse, le parcours du combattant numérique : c’est l’histoire d’un voyage qui n’en finit pas, éloigne nos vies du monde des échanges et nous fait errer dans des « systèmes » en perdition. Je connais la sortie désormais (la commune peut créer gratuitement une Base Adresse Locale1). Je connais les responsables de la solution (la commune donc et des prestataires supposés mettre à jour les adresses depuis des années). Et mon expérience personnelle vient de se trouver renforcée à l’écoute mercredi soir de la conférence de la Chaire Gouvernance et souveraineté de Sciences po : La COVID-19, accélératrice et amplificatrice des fractures numériques2. Merci à Jean-François Lucas de m’avoir donné l’envie de secouer les mots, voire plus. Oui aux médiations et oui aux médiations au plus près des citoyens, grâce à la régularisation de leurs adresses dans les mondes numériques !
Coronavirus : diagnostiquons et traitons ! Premiers résultats pour la chloroquine. Vidéo du Pr Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée diffusée le 16 mars 2020 et mettant en évidence les apports des premiers essais réalisés par son centre sur des patients atteints du Coronavirus.
Ressources : IHU Méditerranée
La Belle Epoque (1880-1914), quarante années de paix en Europe, de progrès scientifique, technique, de créativité artistique, rétrospectivement[1] un âge d’or incarné dans les bienfaits de la fée électricité et des chevaux de fer. Dans le paysage, les tramways longent les nouveaux grands boulevards et les façades des grands magasins. Des stations thermales fleurissent le long de voies ferrées transcontinentales, jusqu’à des panoramas d’exception que les poètes et les peintres s’empressent d’immortaliser. Les compagnies de chemin de fer financent l’hôtellerie, les excursionnistes rivalisent de prouesses pour conquérir les sommets et planter les drapeaux de leur pays. L’influence entre les Empires fait rage, la maîtrise des flux ferroviaires sous les Alpes signera le recul des empires maritimes et la mainmise des empires centraux.
Je n’étais jamais venue à Pau. Il y a tout juste quatre ans, je n’avais jamais non plus foulé le sol lorrain avant de poser les valises à Metz. Dans les deux cas, déménagement en quelques semaines, accélération du temps pour soudain boucler tous les dossiers, coupure rapide de toutes les habitudes, perte de tous les visages connus. À l’arrivée tout est nouveau, on se tait, on écoute, on observe, on apprend. On se sent très seul aussi, même si on l’a choisi et qu’on en sortira plus riche d’expérience. Il faudra tout reconstruire.
Avant que l’habitude s’installe, voici un recueil d’impressions subjectives, les premiers traits sur la page blanche qui resteront indélébiles. Ni analyse ni roman.
L’UE28, bientôt 27 ou bientôt plus de 30 ? « Eurostat regional yearbook 2018 », publication annuelle et outil en ligne, ne distingue pas qui fait partie ou non de l’UE28. Petit éclairage des curiosités avec – au hasard – une visualisation de ceux qui se sont enrichis ou appauvris depuis 2007.
Des images satellites aux peintures et aux stories, il n’y a qu’un pas. Objectif : renforcement des programmes spatiaux européens et à l’échelle locale, renforcement des équipes de chercheurs et des écosystèmes de start-ups. Ce matin de fin de COP24, on découvre sur les réseaux une belle fusée de représentations à plusieurs étages.