Étiquette : Agro-business
Par ces fortes chaleurs, il est tentant de piquer une tête dans la rivière sans attendre le Big-Jump du 9 juillet ou la grande transhumance vers la mer. Pour choisir son point d’eau, voici une présentation simplifiée de quelques outils très complets.
sebolavy, de la poule à l’œuf
Drôle de clin d’œil… 50 ans plus tard il n’est plus question de « vent dans tes cheveux blonds, le soleil à l’horizon… » (C’est beau la vie, Jean Ferrat, 1963) mais de « survivants, ils ont des larmes au fond des dents » (Sebolavy, mickey3d, 2016).
Reprenant pour le simplifier un titre dont la naïveté prête à sourire parfois chez les plus jeunes, mickey3d vient de mettre en ligne un clip calant sur sa musique des images de la nature dénaturée fournies par Animal Equality.
Pauvres poussins dans les images, pauvres humains dans les paroles.
N’ayons plus peur de l’essentiel
N’oublions pas d’être infidèles
A ceux qui nous montrent le ciel
Pour voler nos âmes
Pour aller plus loin :
https://www.franceinter.fr/musique/sebolavy-le-clip-choc-de-mickey-3d
La diagonale du vide évoquée en cartes dans des posts précédents (voir celui sur la prospective DATAR 2020 et celui sur la compétitivité à la française) trouve son illustration sensible dans cette exposition « Oubliés de nos campagnes ». Présentée par le Secours catholique-Caritas France et l’agence Myop, du 20 novembre au 1er décembre 2013 à Paris (1), cette série de photographies de Lionel Charrier, Pierre Hybre, Olivier Jobard, Alain Keler et Ulrich Lebeuf (2) a pour objectif de « mettre en lumière ceux qui sont trop souvent dans l’ombre, favoriser une prise de conscience du phénomène grandissant de la précarité en milieu rural et surtout favoriser le changement de regard. »
Aujourd’hui, la Bretagne se révolte, demain peut être d’autres régions ? La presse bruisse d’alertes lancées par la sous-direction de l’information générale de Rennes sur un risque de fronde explosive, et d’embrasement à d’autres régions comme « l’Alsace, le Pays basque et même la région niçoise »
Arrêtons les fausses surprises : ce « surgissement » de l’identité et du territoire en politique constitue l’un des symptômes les plus prévisibles de notre époque, en voici quelques-uns des ingrédients.
Voici le point de vue de Claude et Lydia Bourguignon et quelques propositions pour la terre et le sol, en décalage avec les pratiques actuelles. Le débat est a priori sans fin… : Pourrait-on produire autant ?, Pourrait-on nourrir la planète ?, et accessoirement, Pourrait-on conserver un « Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire » ? (1).
Sophie Clairet
Image du haut : Couverture du rapport de la FAO sur le gaspillage alimentaire.
Note
(1) « Le volume total de nourriture perdue ou gaspillée chaque année est équivalent à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010). », FAO.
Pour aller plus loin
– Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (LAMS)
– FAO, Global food losses and food waste, FAO, Rome, 2011, en ligne à http://www.fao.org/news/story/fr/item/74312/icode/
« The data should not be taken as a reliable representation of reality ».
Land Matrix évalue à 32,6 millions d’hectares la superficie des accords conclus depuis 2000 – soit moins de la moitié des estimations précédentes. Par la vérification des sources et leur travail de terrain, les chercheurs ont distingué les projets annoncés de ceux réellement signés, et les superficies effectivement mises en production. (Image ci-contre : Acquisitions de terres représentées par des liens entre pays d’origine et pays de destination. Capture d’écran du site Land Matrix le 14 juin 2013.)
Présenté dans le cadre du Festival de géopolitique et géoéconomie de Grenoble, le documentaire A l’est, main basse sur les terres (Agnieszka Ziarek) offre des pistes de réflexion sur les potentialités et les enjeux de ces « greniers à blés sans paysans » que sont l’Ukraine et la Roumanie.