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Plantaren la farigoulo e la Mountagno flourira

Appel du Comité de Résistance des Basses Alpes.

Nous planterons le thym et la Montagne fleurira. Symbole hérité de la période révolutionnaire, la farigoulo (le thym) est l’emblème des démocrates provençaux qui se dressèrent contre le coup d’État du 2 décembre 1851. Une petite promenade dans l’Histoire en hommage aux héros anonymes et au thym de Provence. (Image ci-contre : Appel du Comité de Résistance des Basses Alpes)

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Acquisitions de terres. Une illustration des enjeux géopolitiques des données

Représentation Acquisitions de terres représentées par des liens entre pays d'origine et pays de destination. Capture d'écran du site Land Matrix le 14 juin 2013.

« The data should not be taken as a reliable representation of reality ».

Land Matrix évalue à 32,6 millions d’hectares la superficie des accords conclus depuis 2000 – soit moins de la moitié des estimations précédentes. Par la vérification des sources et leur travail de terrain, les chercheurs ont distingué les projets annoncés de ceux réellement signés, et les superficies effectivement mises en production. (Image ci-contre : Acquisitions de terres représentées par des liens entre pays d’origine et pays de destination. Capture d’écran du site Land Matrix le 14 juin 2013.)

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Verger d’oliviers, Alpes-de-Haute-Provence, le 7 mai 2013. Cliché Sophie Clairet

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Baromètre des conflits 2012

Le baromètre annuel de l’Heidelberger Institut für Internationale Konfliktforschung (HIIK) permet de suivre l’évolution des conflits politiques dans le monde sur une base méthodologique cohérente depuis 1945. Accessible en ligne au format PDF, le Conflict Barometer constitue un outil exhaustif : chaque conflit est expliqué sous forme de fiche normalisée d’une demi-page environ comprenant des indicateurs et un court texte factuel (acteurs, actions, objets, intensité). L’ensemble est cartographié à l’échelle nationale et infranationale, la méthodologie est détaillée. Ajoutons que l’équipe est tout à fait sympathique, la masse de travail nécessaire pour réaliser cette somme ne rend pas ces chercheurs injoignables ou hermétiques – une réactivité que je constate depuis 2006 et suis ravie de partager.

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Regards croisés sur la « croissance africaine »

A 1000 jours de la date butoir pour réaliser les objectifs du millénaire (OMD), la Banque mondiale et le FMI attirent l’attention sur la croissance africaine. Pour rappel, les premiers objectifs sont de réduire de moitié (entre 1990 et 2015) la part des individus vivant avec moins d’un dollar par jour ; fournir un emploi décent et productif à tous et réduire de moitié (entre 1990 et 2015) la part des individus souffrant de la faim.
En guise de contrepoint sur la fiabilité des données, notamment celles des grands argentiers de la planète, voici le billet mis en ligne le 15 avril par Carlos Lopez, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (ONU) – texte original reproduit avec l’aimable autorisation de l’UNECA.

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Conte d’hiver en cartes

Benjamin D. Hennig, chercheur à l’université de Sheffiled (SASI) présente une série de cartes mettant en évidence les anomalies de températures rapportées à la population – et non aux superficies. Les cartogrammes proposés nous offrent un autre regard sur la vague de froid.

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Des terres riches mais pas de paysans (Ukraine, Roumanie)

Présenté dans le cadre du Festival de géopolitique et géoéconomie de Grenoble, le documentaire A l’est, main basse sur les terres (Agnieszka Ziarek) offre des pistes de réflexion sur les potentialités et les enjeux de ces « greniers à blés sans paysans » que sont l’Ukraine et la Roumanie.

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Mondialisation. Abus, menaces, perspectives

Le cinquième festival de Géopolitique et de Géoéconomie est organisé à Grenoble du 4 au 7 avril 2013 par Grenoble École de Management, l’association Anteios et les Presses Universitaires de France.

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Lettre ouverte

Une petite lettre ouverte, 7 mois après le lancement de ce blog, en guise de récit sur la liberté de pensée et le respect de son identité.

Ce n’était pas prévu d’avoir à le faire sur un blog personnel et confidentiel car je ne cherche aucun battage médiatique. Aucune recherche de partenariat en réseau de blogs, aucun renvoi vers la page facebook de geosophie, zéro compte twitter. C’est fait exprès.

L’objectif de GeoSophie : me lancer dans un projet après mon départ des Grands dossiers de Diplomatie en avril dernier, un projet destiné à faire mieux comprendre mon approche des sujets car je signais très peu de choses dans le magazine – si j’avais dû signer l’intégralité de mes écrits, cela aurait énorme. Le problème s’est posé après mon départ : aux yeux des futurs patrons j’étais une coordinatrice éditoriale, l’estampille d’une école de journaliste en moins. Ce blog m’a permis d’apprendre à me servir d’outils nouveaux, je l’ai fait seule, c’est mon mari qui en a trouvé le nom, je ne lui ai même pas permis de m’aider sur le plan technique.

La page de remerciements est venue spontanément parce que des personnes comme Hervé Théry ou Eric Grémont m’ont encouragée et ont relu le tout premier texte sur Madagascar. J’avais une peur terrible de « commencer ». Jean-Nicolas m’a fait de magnifiques cartes de visite pour GeoSophie. Louis et Pauline m’ont aidée à faire la page Facebook du blog (non, je ne savais pas me servir de ce truc là et je continue à ne pas vouloir y parler de tout et de rien), Jean-Philippe a fait ma photo cet été, bref. J’avais besoin de citer ces aides.

GeoSophie reste le même blog personnel. Il indique « ouvert à la collaboration », cela veut dire que si quelqu’un veut y participer, il peut le faire si le sujet m’intéresse et il apparaîtra comme auteur, comme ce fut le cas pour Eric Grémont pour son texte sur le pétrole. J’ai reçu des propositions pour y présenter des sujets, certains offrant même une rémunération (tout à fait illégale, il ne s’agit pas d’un site commercial). Ces personnes ont tellement lourdement insisté pour savoir qui écrivait sur GeoSophie derrière le nom « Sophie Clairet », qui me conseillait, que cela a fini par attirer mon attention et motiver ce message (oui c’est quand même un peu vexant aussi : je suis trop bête pour le faire moi-même ?).

Qui m’influence ? Le monde entier, surtout ceux qui ne pensent pas comme tout le monde, les petites phrases prononcées par les uns et les autres.

Ce que j’écarte : ce qui ne m’amuse pas, ce n’est pas un boulot mais un blog où j’ai bien le droit de m’amuser, et d’abord ce qu’on veut que j’y place, parfois par simple esprit de contradiction. J’écarte ce qui m’a été dit sous le sceau de la confidence, soit on m’envoie un sujet signé, soit cela alimente peut être ma pensée dans un coin, mais ne fait pas l’objet d’un sujet téléguidé. J’écarte ce qui porterait atteinte à mes valeurs.

A croire qu’il n’est pas possible de penser librement en son propre nom en étant simplement ouvert sur ce qui se passe autour. Non, je ne suis toujours pas Mossad, ni CIA, ni DGSE (liste non-exhaustive), ni quoi que ce soit en lien avec une quelconque officine d’intelligence économique. Que ceux qui le croient essaient une minute de penser par eux-mêmes et s’intéressent à la liberté de comprendre notre monde, quitte à lire également au passage des avis opposés aux leurs.

Sophie Clairet

Image du haut : Paysage de Provence en décembre 2012. Il suffit parfois de regarder autour de soi pour avoir des idées. Cliché par Sophie Clairet