À la carte « à trous » qui fait émerger les bons élèves de la gestion COVID-19, s’ajoute depuis le 3 décembre 2020, le « carton rouge ». La presse et les éditorialistes médicaux traitent de stratégies vaccinales. Les responsables politiques se succèdent pour demander aux citoyens de réduire les festivités de fin d’année. Le lot informationnel génère trop de bruits mais sa forme est riche d’informations. Exemple avec la carte « à trous » et son double, le « carton rouge ».
Étiquette : Allemagne
La Belle Epoque (1880-1914), quarante années de paix en Europe, de progrès scientifique, technique, de créativité artistique, rétrospectivement[1] un âge d’or incarné dans les bienfaits de la fée électricité et des chevaux de fer. Dans le paysage, les tramways longent les nouveaux grands boulevards et les façades des grands magasins. Des stations thermales fleurissent le long de voies ferrées transcontinentales, jusqu’à des panoramas d’exception que les poètes et les peintres s’empressent d’immortaliser. Les compagnies de chemin de fer financent l’hôtellerie, les excursionnistes rivalisent de prouesses pour conquérir les sommets et planter les drapeaux de leur pays. L’influence entre les Empires fait rage, la maîtrise des flux ferroviaires sous les Alpes signera le recul des empires maritimes et la mainmise des empires centraux.
L’UE28, bientôt 27 ou bientôt plus de 30 ? « Eurostat regional yearbook 2018 », publication annuelle et outil en ligne, ne distingue pas qui fait partie ou non de l’UE28. Petit éclairage des curiosités avec – au hasard – une visualisation de ceux qui se sont enrichis ou appauvris depuis 2007.
J’entre dans la carte en 1872 à Metz
Metz a défendu l’État au prix de la cité, alternant zones non aedificandi et emprises militaires. Entre la défaite de Charles Quint devant Metz (1553) qui signe le début de la protection française jusqu’aux guerres modernes, le fait militaire prime sur la logique de l’échange. Et lors de la première annexion en 1870, l’Empire allemand pare la ville d’une nouvelle architecture, de nouvelles casernes, modifie son dispositif défensif, qui va se retourner totalement pour faire face à la France et non plus à l’Allemagne.
Des images satellites aux peintures et aux stories, il n’y a qu’un pas. Objectif : renforcement des programmes spatiaux européens et à l’échelle locale, renforcement des équipes de chercheurs et des écosystèmes de start-ups. Ce matin de fin de COP24, on découvre sur les réseaux une belle fusée de représentations à plusieurs étages.
Henri Dou, Philippe Clerc et Alain Juillet publient L’Intelligence économique du futur[1] en deux tomes, le premier dédié à Une nouvelle approche stratégique et opérationnelle, le second Une nouvelle approche de la fonction information. Les trois regards sont complémentaires, Henri Dou apportant son expertise à l’interface du monde universitaire – création du CRRM (Centre de Recherches Rétrospectives de Marseille) et du premier DEA de veille technologique -, Philippe Clerc celle de l’infatigable arpenteur depuis le monde francophone jusqu’aux Chambres de commerce, Alain Juillet l’approche sensible des dessous des cartes. Et encore ces quelques mots ne sauraient réduire plus de 100 ans d’expérience d’intelligence économique cumulés. Trois regards, deux tomes, et au final un objet du futur… Explications
Alors cette nouvelle Altstadt, « nouvelle vieille ville », une simple antiphrase ancrée dans un passé poussiéreux ou une antithèse fondatrice ? Dans la course entre métropoles européennes pour séduire les sièges sociaux qui devraient quitter Londres post-Brexit, Frankfort prend le parti de continuer à recréer l’ancienne ville détruite lors des bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale. Autrement dénommé Dom-Römer[1] (cathédrale – Römerberg), le projet a rayé de la carte des bâtiments techniques municipaux des années 1970. Autrement dénommé Dom-Römer[1] (cathédrale – Römerberg), le projet a rayé de la carte des bâtiments techniques municipaux des années 1970. Les premiers habitants s’installent depuis mi-mai après six ans de travaux, le premier commerce vient d’ouvrir en juin. Francfort invite les touristes saoudiens à venir visiter ce nouveau quartier[2], avant l’inauguration officielle prévue du 28 au 30 septembre.
En 2014, Pr. Herfried Münkler de l’université Humboldt propose « Die gefährliche Kluft zwischen Schein und Tun. Auf die Interessen kommt es an! » au titre de contribution au débat Review 2014. Außenpolitik Weiter Denken. Le ministère allemand des Affaires étrangères a posé cette question à une cinquantaine d’experts reconnus « Si quelque chose ne va pas avec la politique étrangère allemande, qu’est-ce que c’est ? Que faut-il changer ? ». Le professeur répond en détaillant les multiples dangers d’un écart entre les véritables orientations et ce qu’on en communique. Voici une libre traduction de sa contribution.
Voici la carte du jour mise en ligne le 18 avril par ECHO, service de la Commission européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile. Elle associe deux catégories d’informations, des données de localisation et des données statistiques concernant deux grands systèmes de routes de migrants et de réfugiés vers l’Europe. On distingue clairement dans les chiffres que la route qui rejoint la Grèce depuis la Turquie s’est fermée tandis que celle via la Libye vers l’Italie est en plein essor. [Note au lecteur : attention toutefois aux figurés et aux couleurs, cette carte recèle quelques inversions entre les graphiques et les étiquettes.]
Quelques jours avant la publication de cette carte, le 13 avril, le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj accusait dans le quotidien allemand Bild l’Union européenne de ne pas tenir ses promesses tandis que les médias occidentaux relataient le commerce d’esclave organisé par les tribus libyennes et l’état déplorable des geôles libyennes.
Publiée dans un contexte d’enchères UE-Libye en marge d’un nouvel accord, cette carte propose bien d’autres niveaux d’informations : là où les routes n’existent pas se dressent des murs.